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Encore une fois…

avril 19, 2008

Jour -247

Je ne sais plus.
Tout apparaît par magie sur mon document et tout disparaît dans ma vie. Cette femme qui me regarde en ce moment, je la fais tranquillement basculer sur ce papier. Elle n’est plus. Si elle est encore un peu, je l’ignore.

Ce parc où les gens tournent en rond à bicyclette et en patin, la table de pique-nique sur laquelle est posé mon portable. Ils ne disparaitront pas tant que les gens tourneront en rond. Par contre, le parc, il s’endormira à la brunante et les loups viendront y bercer leurs hurlements silencieux d’urbanité.

Je voudrais tout et rien aimer, à la fois.
Je voudrais voir dans tes yeux qu’il n’y a pas qu’un trou sans fond dans lequel tu pourrais me faire tranquillement disparaître. J’espère toujours le grand tourbillon qui m’aspire et me transpire à la vie, à la mort. Par tes yeux, me sentir quelque chose d’aussi grand que l’amour, d’aussi petit qu’une pupille dilatée sous l’effet d’une substance euphorisante. En alternance, comme si nos vies se jouaient de la fixité des dimensions.

Mood musical: Shearwater – Johnny Voila
Pilosité faciale: 4 jours
Taux d’amabilité: contradictoire
Taux de dérision: humide

3 commentaires

  1. C’est d’une douceur ça!


  2. Très beau!


  3. merci monsieur alcolo! 🙂

    merci à toi aussi mystérieux Jo!



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