Répétition
mars 15, 2009Je dors tellement depuis deux jours, je dors tellement que je rêve de m’éveiller. Tu t’es faite discrète en dehors de ma tête. En dehors de ma tête seulement, car j’ai ce rêve récurrent dans lequel tu habites une maisonnette isolée sur le bord d’un océan. Un océan inventé évidemment avec si peu d’horizon, un horizon qui se confond avec l’imprécision irréelle du rêve. Tout est vitré et je t’observe survivre sans pouvoir m’en mêler, sans pouvoir t’étreindre, sans pouvoir estomper tes craintes. Tu pleures beaucoup, tu as froid, l’écho de tes pleurs résonne dans ma tête comme si la terre perdue qui t’isole faisait partie de moi. De toute évidence puisque je rêve… De toute évidence puisque tu m’habites, mais toi tu sais à peine que j’existe.
Je suis tanné d’écrire, je suis tanné de dormir. Il fait beau, je veux profiter de ce dimanche ensoleillé. Silence radio… j’adore l’effet bouillonnant que tes larmes donnent à tes yeux verts… silence radio. Over.
Il faut toujours se méfier des garçons qui aiment voir les filles pleurer 😉
J’aime bien suivre le fil de ces nouvelles chroniques poétiques. Je suis très heureuse de ton retour ici 🙂
par V mars 16, 2009 at 12:57un de mes préférés
par anne mars 16, 2009 at 7:47bonjour mon sieur l’hiver:)
et bon printemps…
Que j’aime ces mots…que j’aime ces mots!!!
Une histoire, un univers….j’en veux toujours & encore.
Love, CatHxxx
par CatH mars 18, 2009 at 10:43Très touchant. Est-ce la fin de cette vague d’émotions?
par Admiratrice mars 19, 2009 at 1:35et pourquoi semble-t-elle si loin?
par Admiratrice mars 22, 2009 at 12:00humm, c’est une bonne question à se poser…
par L'Hiver mars 24, 2009 at 11:35